Dans un collège des quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), une principale non syndiquée les juge « hors sujet ». « Et d’autant plus en REP+, où je n’ai de cesse de lutter contre ces préjugés dont sont victimes nos élèves. » Même son de cloche dans un collège de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), où plus de 400 élèves répondent à l’appel chaque matin. « Je vous avoue que je les ai mises à la poubelle, lâche le principal, engagé auprès du Snupden, syndicat de personnels de direction affilié à la FSU. J’ai rangé le petit guide républicain dans la bibliothèque, mais je ne vais pas garder les choses sans intérêt. Il y a des moments où les bras m’en tombent. » (…) Reste à connaître le coût de ce flop… Questionnés, ni le ministère de l’éducation nationale ni le service d’information du gouvernement n’ont souhaité nous répondre. »
S’abonner
Connexion
0 Commentaires